Fabrication de la liasse

Amendement n°AS253

Déposé le samedi 21 novembre 2020
Discuté
Retiré
(mercredi 25 novembre 2020)
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Philippe Chassaing
Photo de monsieur le député Hervé Berville
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Martine Leguille-Balloy
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de monsieur le député Jean-Michel Jacques
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Anne-Laure Cattelot
Photo de madame la députée Danielle Brulebois

Après le huitième alinéa de l’article L. 6143‑5 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le député dont la circonscription électorale est siège d’un établissement public de santé est membre de droit du conseil de surveillance de celui-ci. »

Exposé sommaire

Le conseil de surveillance se prononce sur la gestion médicale et administrative ainsi que sur la gestion financière de l’établissement. Il définit les modes de coopération entre établissements, assurant ainsi leur place dans les groupements hospitaliers du territoire. 
Le conseil de surveillance comprend trois collèges où siègent notamment des représentants des collectivités territoriales. Aujourd’hui, les parlementaires ne siègent pas dans les conseils de surveillance, bien qu’ils soient amenés, chaque année, à voter le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), et par là même le financement des établissements de santé. Ils sont à même, par ailleurs, de mesurer la manière dont les nouvelles lois relatives à la santé, les nouveaux dispositifs et les nouvelles mesures qu’elles comprennent sont appliqués sur le terrain.
Enfin, les parlementaires sont régulièrement sollicités sur les questions de santé dans leur circonscription, et particulièrement sur le devenir des établissements hospitaliers. Le contexte de crise sanitaire que la France vit actuellement appelle une cohésion et une disponibilité de l’ensemble des élus en direction du corps médical ; les parlementaires doivent pouvoir siéger comme membres de droit dans ces instances habilitées à définir les stratégies à adopter au sein des établissements. En ces temps singuliers, il paraît légitime d’ouvrir les portes des conseils de surveillance aux représentants de la Nation.