Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
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Photo de monsieur le député Guillaume Garot
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Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Supprimer cet article. 

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à supprimer l’article 2, et ce pour trois raisons :

Tout d’abord, et après des auditions effectuées auprès des agents du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, il semblerait qu’il n’y ait pas de problème particulièrement identifié pour obtenir la signature du juge de l’application des peines (ce qui prend parfois…..une matinée).

Au-delà de cette question procédurale, on peut s’interroger sur la pertinence d’une telle mesure au regard de la mise en place de la plateforme numérique de l’Agence du TIG qui vise justement à « faciliter le prononcé de la peine d’intérêt général en permettant notamment la visualisation des postes de TIG » (le juge y aura accès). Lancée à l’automne 2018, la plateforme n’est pas encore opérationnelle (prévue pour 2020, mais sans doute retardée en raison de la crise sanitaire).

Enfin, il faut rappeler le rôle du juge d’application des peines qui est de « fixer les principales modalités de l’exécution des peines privatives de liberté ou de certaines peines restrictives de liberté, en orientant et en contrôlant les conditions de leur application » (article 712‑1 du code de procédure pénale). En introduisant cette disposition, cette PPL donne à l’administration pénitentiaire les pouvoirs d’un juge. Sans nier le rôle important du SPIP, c’est au juge d’application des peines de porter la responsabilité de la décision et de lui conférer, par sa signature, l’importance d’une décision de justice.