Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Après l’alinéa 9, insérer l’alinéa suivant :

« La même personne morale mise en cause pour un ou plusieurs délits prévus au code de l’environnement ainsi que pour des infractions connexes, à l’exclusion des crimes et délits contre les personnes prévus au livre II du code pénal, ayant déjà conclu deux conventions judiciaires d’intérêt public ne peut plus y avoir recours. En cas de nouvelle infraction, un passage en audience a lieu dans le cadre de poursuites pénales classiques. ».

Exposé sommaire

Les députés communistes proposent de limiter à deux fois le nombre de recours possibles aux CJIP en matière environnementale, à la suite desquels des poursuites classiques seront engagées.

Avec l’instauration de la CJIP, il y a fort à craindre que les personnes morales dotées de capacités financières importantes soient peu effrayées par l’idée de débourser une somme d’argent pour réparer leurs méfaits en matière environnementale, s’octroyant ainsi un droit permanent à polluer.

Le présent amendement vise à nous prémunir d’un tel risque.