- Texte visé : Projet de loi, modifié par le Sénat, en deuxième lecture, relatif à la bioéthique, n° 3833
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique
À l’alinéa 5, après le mot :
« création »
insérer les mots :
« et l’implantation ».
La réécriture de cet alinéa permet de maintenir non seulement l’interdiction de créer des chimères animal/homme mais également toute implantation de ces chimères.
Un embryon animal modifié par l’adjonction de cellules humaines pourrait éventuellement donner naissance à un animal chimère. Cette manipulation brouille la frontière entre l’espèce humaine et l’espèce animale. Elle pose alors la question de la manipulation du vivant et de l’apparition d’une conscience humaine chez l’animal. Ce dernier risque a été identifié par le Conseil d’État, en témoigne son rapport rédigé à l’occasion de cette révision de la loi de bioéthique. Il convient donc de maintenir l’interdiction et la transplantation.
Rappeler cet interdit est indispensable à l’heure où de plus en plus de scientifiques s’interrogent sur l’origine du covid-19 dont l’origine pourrait être la construction d’un virus chimérique chauve-souris/homme.