Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Julien Ravier
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Robert Therry
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Isabelle Valentin

I. – Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :

« I bis. – La dérivation de cellules somatiques en gamètes est interdite. »

II. – En conséquence, à l’alinéa 4, supprimer les mots :

« la différentiation de ces cellules en gamètes ».

Exposé sommaire

L’exposé des motifs précise que la recherche sur les cellules souches n’est pas exempte d’interrogations éthiques lorsqu’il s’agit d’envisager de les différentier en gamètes. L’article 16‑4 du code civil précise que nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. L’article 16‑2 rappelle que le juge peut prescrire toutes mesures propres à empêcher des agissements illicites portant sur des éléments ou des produits du corps humain.

Or, les gamètes sont des cellules particulières, obtenues après un long processus dans les gonades, permettant la réalisation, à partir de cellules précurseurs, du phénomène de méiose, permettant un brassage génétique favorable à l’espèce humaine ainsi que le passage de 46 à 23 chromosomes.

Il convient donc de rappeler l’interdiction d’un processus intégrant une maturation et une méiose artificielles aboutissant à la création artificielle de gamètes.