Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sébastien Chenu
Photo de monsieur le député Bruno Bilde
Photo de madame la députée Myriane Houplain
Photo de madame la députée Marine Le Pen
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de madame la députée Catherine Pujol

Après l’alinéa 37, insérer l’alinéa suivant : 

« 1° bis Informer les deux membres du couple ou la femme non mariée sur les procédures et les intérêts de l’adoption ; ».

 

Exposé sommaire

La France compte chaque année un peu plus de 2000 enfants ayant le statut de pupille de l’Etat, adoptables, ayant été remis au service de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), à la charge de l’Etat. Cependant seul le tiers des pupilles sont en voie d’adoption : ce sont souvent des nourrissons de moins d’un an. Pour les deux tiers restants aucun projet d’adoption n’est entrepris. A un large nombre d’enfants en attente d’une famille s’ajoute une explosion de la demande d’adoption. Il y a une nécessité et une urgence dans le bien-être des enfants de la République, qui mérite dès à présent une famille prête à la parentalité.

 
Cet amendement attire avant tout l’attention sur la notion légale, philosophique et fondamentale, qui a subrepticement été rejetée au fur et à mesure du travail sur la proposition de loi. Cette notion, c’est l’intérêt supérieur de l’enfant. Il reste primordial que le bien-être des enfants en attente d’adoption demeure une priorité. Le projet des individus ne saurait tenir lieu de principe égal à celui de l’intérêt supérieur de l’enfant déjà existant. Il ne s’agit pas d’imposer cette possibilité, mais bien de sensibiliser les individus, qui sont à la recherche d’une parentalité, à une solution alternative qui concourt davantage à un bien commun.