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Commission des affaires étrangères : publication du rapport de la mission d’information sur l’Iran après 2008 : « Face au printemps arabe, l’Iran sans boussole »

Mercredi 5 octobre 2011, la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, présidée par M. Axel Poniatowski (UMP, Val d’Oise) a autorisé la publication du rapport de la mission d’information, créée le 5 octobre 2010, sur l’Iran après 2008 et intitulé : « Face au printemps arabe, l’Iran sans boussole ».

Les travaux de mission ont été présentés par M. Jean-Louis Bianco (SRC, Alpes-de-Haute-Provence) et Jean-Jacques Guillet (UMP, Hauts-de-Seine), respectivement président et rapporteur de la mission d’information composée de 11 députés.

Ce rapport, qui inclut sa présentation aux membres de la commission des affaires étrangères, est disponible en ligne sur le site Internet de l’Assemblée nationale sous le lien suivant, ainsi que par courrier sur demande auprès de la division de la presse.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i3788.asp

Contact presse : Inès Baude, ibaude@assemblee-nationale.fr

( téléphone : 01 40 63 64 35 ).

N.B. : Ci-dessous le texte de la 4ème de couverture :

« Ne pas oublier l’Iran ». La commission des affaires étrangères a déjà publié, en décembre 2008, un rapport sur « Iran et équilibre géopolitique au Moyen-Orient ». Alors que les regards se sont tournés avant tout vers les pays arabes au cours des derniers mois, elle a chargé une seconde mission d’information de faire le point sur l’évolution de la situation politique, économique, sociale et géopolitique de l’Iran et sur celle du dossier nucléaire dans un contexte nouveau, marqué par l’élection présidentielle manifestement frauduleuse de 2009, les manifestations et la répression qui l’ont suivie. La mission a évidemment pris en compte le « printemps arabe », dans la mesure où il pouvait bousculer les équilibres géopolitiques de la région.

De ces travaux sort le constat d’un Iran sans boussole, où les luttes pour le pouvoir ont pris une acuité sans précédent. Ces luttes se déroulent dans un champ clos, étranger à une société qui vit, elle, au diapason du monde actuel et aspire à une ouverture du pays.

Par ailleurs il n’y a pas de doute que l’Iran poursuit son programme nucléaire à visée militaire.

Si l’effet des sanctions est réduit par le cours élevé du pétrole, auquel le régime doit sa survie, elles freinent néanmoins les investissements dont le pays a un besoin urgent, en particulier dans le secteur des hydrocarbures.

Que faire ? Malgré leurs limites, il n’est pas imaginable de renoncer aux sanctions. Avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, il faut continuer à exercer une extrême vigilance sur le programme nucléaire iranien. Le régime se révèle en outre sensible aux pressions en matière de droits de l’Homme (gel des avoirs à l’étranger, interdiction de visas pour les personnes responsables de la répression), qui pourraient être accentuées.

Il serait souhaitable aussi d’obtenir la libre diffusion des télévisions étrangères. Enfin, tout ce qui pourra aider à préserver la liberté des internautes sera utile dans cette phase de glaciation où le régime est entré.