Réponse publiée le 13 septembre 2005

Pour devenir l'un des leaders européens de l'énergie, le groupe EDF a défini, dans son projet stratégique, plusieurs chantiers prioritaires : conforter la compétitivité et l'équilibre du parc de production, contribuer activement à l'indépendance énergétique nationale, développer une identité européenne forte et cohérente et préparer des relais ciblés de développement. Sur la période 2005-2007, la mise en oeuvre de ce projet prévoit pour son financement, outre l'augmentation du capital d'EDF, le déploiement de son programme d'amélioration de la performance intitulé « Altitude 7500 ». Les efforts devront être répartis entre la France (70 %) et les autres pays (30 %). Ils seront progressifs, pour atteindre 7,5 milliards d'euros d'économies cumulées sur cette période 2005-2007, ces économies résultant à la fois d'une réduction des dépenses (achats, personnel) et d'une augmentation des synergies provenant de l'intégration du groupe EDF. La politique d'emploi d'EDF s'inscrit naturellement dans ce cadre. Cette politique, qui se veut à la fois solidaire et responsable, prévoit un programme adapté de renouvellement des compétences tout en poursuivant des objectifs d'amélioration de la productivité. Dans ce contexte, 3 500 embauches ont été réalisées à EDF en 2004-2005 et un important programme de mobilité interne est actuellement lancé en vue d'adapter les compétences disponibles aux besoins de l'entreprise. Le Gouvernement attache la plus grande importance à ce que les économies nécessaires ne soient en aucun cas réalisées au détriment de la pérennité des emplois.