protocole additionnel à la convention européenne sur la cybercriminalité
Question de :
Mme Claude Darciaux
Côte-d'Or (3e circonscription) - Socialiste
Mme Claude Darciaux souhaiterait attirer l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la ratification du protocole additionnel à la convention européenne sur la cybercriminalité, relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques, signé par la France le 28 janvier 2003. Luttant contre toutes les formes de discrimination, la France s'est lancée dans une lutte contre la diffusion d'actes racistes, antisémites ou xénophobes par le biais de systèmes informatiques ou satellitaires. Cependant, même si elle a signé le texte cité en référence, elle ne l'a pas pour autant ratifié, l'empêchant ainsi d'entrer en vigueur. Cette situation est dommageable à la politique mise en place dans ce domaine. Pour que ce texte entre alors en vigueur, la ratification de cinq États est nécessaire. Aujourd'hui, l'Albanie et la Slovénie ont ratifié ce protocole. Aussi, elle souhaite savoir si la France compte ratifier le texte qu'elle a signé et si elle compte inviter ses partenaires à la rejoindre dans cette démarche qui prouverait son réel investissement pour la lutte contre le racisme et la xénophobie.
Réponse publiée le 6 juin 2006
Le protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité, relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques, signé à Strasbourg le 28 janvier 2003 a déjà été approuvé par la France. Celle-ci a déposé son instrument auprès du secrétaire général du Conseil de l'Europe le 10 janvier 2006. La France est ainsi le sixième État à avoir approuvé ce texte qui est entré en vigueur à son égard le 1er mai 2006.
Auteur : Mme Claude Darciaux
Type de question : Question écrite
Rubrique : Traités et conventions
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 18 avril 2006
Réponse publiée le 6 juin 2006