Réponse publiée le 17 mai 2011

Les personnes détenues peuvent exercer des activités favorisant leur réinsertion. Certaines d'entre elles sont rémunérées, c'est le cas pour la plupart des actions de formation professionnelle et pour le travail pénitentiaire. Les modalités de mise en oeuvre du travail pénitentiaire sont diverses : certaines activités de travail sont gérées par l'administration pénitentiaire, c'est le cas du service général et du travail réalisé dans les ateliers du service de l'emploi pénitentiaire (SEP) ; d'autres sont gérées par des entreprises privées, concessionnaires de l'administration pénitentiaire ou titulaires des marchés de fonctionnement des établissements à gestion déléguée. Le développement de telles activités professionnelles en détention constitue une priorité pour l'administration pénitentiaire. En effet, elles optimisent le temps d'incarcération, notamment en ce qu'elles permettent aux personnes détenues d'acquérir une expérience et des compétences professionnelles qui pourront ensuite être valorisées à l'extérieur. En 2008, le taux d'activité rémunérée s'est élevé à 36,4 %, correspondant à 22 249 personnes détenues qui ont exercé, en moyenne mensuelle, une activité professionnelle rémunérée, soit 95 personnes de plus qu'en 2007.