ventes aux enchères
Question de :
M. Didier Julia
Seine-et-Marne (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Didier Julia rappelle à M. le ministre de la culture et de la communication que la Convention du patrimoine mondial de l'Unesco, qui s'est tenue d'octobre à novembre 1972, assigne à chacun des États l'obligation" d'identifier, de protéger et de transmettre aux générations futures tout patrimoine culturel "se trouvant sur son territoire. Or il lui signale que tous les objets de grande valeur mis en vente en France, soit à l'occasion de ventes volontaires (notamment par les commissaires-priseurs), soit dans les galeries, ne comportent généralement aucune indication sur leur provenance. Le Conseil national des ventes volontaires qui régit les règles éthiques des commissaires-priseurs n'a jamais imposé l'identification des objets à partir de leur provenance. Il en résulte que la France est devenue l'une des plaques tournantes mondiales pour le marché mondial des objets volés, notamment pour les antiquités irakiennes ou iraniennes dont le commerce s'est développé ces dernières années. Il lui demande s’il ne lui paraît pas urgent de prescrire une obligation pour toutes les ventes en France d'objets culturels de valeur d'en indiquer l'origine et la provenance géographique précise. Notre pays pourrait ainsi redresser son image mondiale dans le commerce des oeuvres d'art.
Auteur : M. Didier Julia
Type de question : Question écrite
Rubrique : Ventes et échanges
Ministère interrogé : Culture et communication
Ministère répondant : Culture et communication
Date :
Question publiée le 12 juillet 2011
Date de clôture :
19 juin 2012
Fin de mandat