Question écrite n° 114371 :
ventes aux enchères

13e Législature

Question de : M. Didier Julia
Seine-et-Marne (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Didier Julia rappelle à M. le ministre de la culture et de la communication que la Convention du patrimoine mondial de l'Unesco, qui s'est tenue d'octobre à novembre 1972, assigne à chacun des États l'obligation" d'identifier, de protéger et de transmettre aux générations futures tout patrimoine culturel "se trouvant sur son territoire. Or il lui signale que tous les objets de grande valeur mis en vente en France, soit à l'occasion de ventes volontaires (notamment par les commissaires-priseurs), soit dans les galeries, ne comportent généralement aucune indication sur leur provenance. Le Conseil national des ventes volontaires qui régit les règles éthiques des commissaires-priseurs n'a jamais imposé l'identification des objets à partir de leur provenance. Il en résulte que la France est devenue l'une des plaques tournantes mondiales pour le marché mondial des objets volés, notamment pour les antiquités irakiennes ou iraniennes dont le commerce s'est développé ces dernières années. Il lui demande s’il ne lui paraît pas urgent de prescrire une obligation pour toutes les ventes en France d'objets culturels de valeur d'en indiquer l'origine et la provenance géographique précise. Notre pays pourrait ainsi redresser son image mondiale dans le commerce des oeuvres d'art.

Question clôturée le 19 juin 2012
Cause : Fin de mandat
Données clés

Auteur : M. Didier Julia

Type de question : Question écrite

Rubrique : Ventes et échanges

Ministère interrogé : Culture et communication

Ministère répondant : Culture et communication

Date :
Question publiée le 12 juillet 2011

Date de clôture : 19 juin 2012
Fin de mandat

partager