Réponse publiée le 17 janvier 2012

Bien que comprenant que le contenu des productions concernées puisse heurter la sensibilité et les convictions personnelles de chacun, le ministère de la culture et de la communication et ses services veillent, au travers de leur action et au nom du principe républicain de laïcité, au respect de la liberté d'expression qui est absolument nécessaire dans un pays démocratique. Ils ne peuvent, par conséquent, prendre position et, plus encore, faire interdire la présentation au public de ces oeuvres. Néanmoins, chaque citoyen peut, s'il s'estime atteint dans l'expression de ses convictions politiques ou religieuses, saisir le juge compétent qui examinera, le cas échéant, la qualification juridique de ce qui est montré dans la manifestation mise en cause. C'est en informant continuellement le citoyen de ses droits, mais aussi en ne censurant pas les productions culturelles, que le Gouvernement maintient le droit de liberté d'expression et le respect de toutes les croyances religieuses.