Réponse publiée le 2 mars 2010

Les données scientifiques indiquent effectivement un risque accru pour les jeunes enfants exposés au virus de la grippe A(H1N1). Pour limiter ce risque, le Gouvernement a pris des mesures préventives et des mesures visant à permettre la prise en charge des formes graves. Dans le registre préventif, les enfants en bas âge ainsi que les professionnels de la petite enfance ont été parmi les premières populations appelées à la vaccination. Par ailleurs, des mesures d'information des parents et des enseignants ont été initiées dès la rentrée scolaire (sur les gestes « barrière » et sur la vaccination) et la décision de fermer des établissements scolaires a été rendue possible lorsque la situation épidémiologique le justifiait, ceci afin de limiter, autant que faire se peut, la propagation du virus. S'agissant de la prise en charge des formes graves, et dès avant le développement de l'épidémie sur notre territoire, le Gouvernement a pris la décision d'acquérir le matériel nécessaire à la prise en charge d'un nombre plus important de patients qu'il s'agisse d'adultes ou d'enfants. Dans la même perspective, des instructions ont été données aux établissements de santé pour qu'ils anticipent d'éventuelles déprogrammations.