Réponse publiée le 19 février 2008

Le Gouvernement a inscrit dans ses priorités le soutien à l'exportation de notre savoir-faire à l'étranger, dans l'ensemble du secteur de l'aéronautique et de l'aviation civile. Dans ce cadre, le Gouvernement utilise toutes les opportunités de rencontres internationales pour soutenir la compétence française, notamment en matière de construction et d'installation d'aéroports, et tout particulièrement celle d'Aéroports de Paris. Il n'en reste pas moins que la concurrence est forte dans ce secteur et qu'à côté même des concurrents historiques, d'autres, plus récents mais tout aussi compétents, apparaissent, en Chine notamment. Dans ces conditions, le pays demandeur reçoit souvent des propositions dont les conditions commerciales sont extrêmement disparates. Or si le Gouvernement peut - et il le fait - multiplier ses efforts pour promouvoir la compétence de notre industrie, il ne saurait, et ne pourrait en aucun cas, s'immiscer dans de telles négociations commerciales. Il faut également ajouter qu'à côté du soutien que le Gouvernement apporte aux grands groupes industriels, tel Aéroports de Paris, il déploie de la même façon ses efforts à l'égard des PME. Dans le secteur aéroportuaire, le très important réseau des équipementiers présente lui aussi une offre de très grande qualité dont la France peut être fière.