universités de médecine
Question de :
M. Marc Le Fur
Côtes-d'Armor (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Marc Le Fur attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le déroulement et les débouchés de la première année d'études en médecine. À la fin de cette première année, le taux d'échec atteint au niveau national la proportion considérable de 80 % des étudiants. Au vu de la véritable impasse qu'elle représente pour un grand nombre d'étudiants, il importe d'en réformer le déroulement, afin de réduire le taux d'échec à l'issue de cette année. L'élargissement de ses débouchés devrait également être envisagée pour qu'elle ne représente plus, en cas d'échec au concours, un investissement inutile pour ceux qui en ont suivi les enseignements. Il lui demande de bien vouloir lui préciser si des mesures ont été envisagées en ce sens.
Réponse publiée le 11 mars 2008
Chaque année un grand nombre de bacheliers s'inscrivent en première année des études médicales. Les épreuves de classement organisées au terme de cette première année ne permettent l'intégration en deuxième année des études de médecine, d'odontologie ou en école de sages-femmes que d'un nombre limité de candidats, suivant le principe du numerus clausus énoncé à l'article L. 631-1 du code de l'éducation. Le professeur Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences, a été chargé d'étudier les solutions permettant de lutter contre l'échec en première année d'études, visant à en améliorer les conditions d'enseignement et de vie étudiante et à faciliter la réorientation des candidats non reçus au concours. Il remettra son rapport aux ministres de l'enseignement supérieur et de la santé d'ici à la fin du mois. Sur la base de ses propositions, des mesures seront envisagées pour améliorer le déroulement de la première année de médecine dès la rentrée 2008.
Auteur : M. Marc Le Fur
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : Enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : Enseignement supérieur et recherche
Dates :
Question publiée le 16 octobre 2007
Réponse publiée le 11 mars 2008