Réponse publiée le 24 août 2010

Depuis les échanges de tirs que l'honorable parlementaire évoque, les relations entre les deux Corée ont connu un nouveau regain de tension avec le torpillage, le 15 avril, de la corvette sud-coréenne Cheonan, qui a entraîné la mort de 46 marins. La Commission internationale mise en place pour enquêter sur ce naufrage a rendu ses conclusions publiques le 20 mai 2010. Elles établissent la responsabilité de la Corée du Nord. La France a fermement condamné cet acte, qui ne pouvait rester sans réponse de la communauté internationale. Dans une déclaration présidentielle unanime en date du 9 juillet, le Conseil de sécurité des Nations unies a également condamné l'attaque, en appelant à l'adoption de mesures appropriées envers les personnes responsables. Parallèlement, nous restons préoccupés par les activités proliférantes de la Corée du Nord. Nous appelons au démantèlement complet, vérifiable et irréversible du programme nucléaire nord-coréen, en application des résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité. La Corée du Nord doit s'y conformer sans délai, ni nouvelles pré-conditions. Il faut désormais que Pyongyang reprenne la voie de la légalité internationale, des pourparlers à six et du dialogue intercoréen. La France continuera à suivre avec la plus grande attention la situation en Corée du Nord.