alcoolémie
Question de :
M. Alain Suguenot
Côte-d'Or (5e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Alain Suguenot interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur l'article L. 234-14 du code de la route. Cet article mentionne que, « à compter d'une date et dans les conditions fixées par décret en Conseil d'État, tout conducteur d'un véhicule automobile devra justifier de la possession d'un éthylotest ». Il souhaiterait avoir des précisions quant à l'application de ce texte de loi. Fera-t-il partie de la prochaine LOPSI (loi d'orientation et de programmation de sécurité intérieure) et comment sera-t-il précisément rédigé : concernera-t-il tous les automobilistes ou simplement ceux ayant été condamnés pour conduite en état d'ébriété ? Par ailleurs, ces éthylotests seront-ils simples, c'est-à-dire un appareil permettant d'évaluer le taux d'alcoolémie dans le sang, ou bien seront-ils anti-démarrage (une fois installé sur le véhicule, ce dispositif obligeant toute personne voulant prendre le volant à souffler pendant cinq secondes dans l'appareil, qui enregistre le taux d'alcool dans l'air expiré : au delà d'un certain seuil, la voiture ne démarre pas, un deuxième essai étant possible après quelques minutes) ? Ce dernier dispositif étant coûteux, plus de 1 000 euros, quelles mesures pourraient être prises pour en réduire le coût ? Aussi lui demande-t-il des précisions sur l'ensemble de ces questions.
Auteur : M. Alain Suguenot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité routière
Ministère interrogé : Intérieur, outre-mer et collectivités territoriales
Ministère répondant : Intérieur
Date :
Question publiée le 12 octobre 2010
Date de clôture :
19 juin 2012
Fin de mandat