politique de la recherche
Question de :
M. Pierre Morel-A-L'Huissier
Lozère (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le projet d'acquisition d'un supercalculateur par la France. Il lui demande de lui préciser les montants estimés par ses services pour cette acquisition.
Réponse publiée le 21 décembre 2010
Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche considère, en cohérence avec les réflexions de la stratégie nationale de recherche et d'innovation, le calcul intensif comme une opportunité de future croissance économique au travers de l'utilisation de la simulation pour minimiser les coûts de développement, optimiser les procédés de fabrication et accélérer les phases de conception de systèmes complexes. Pour cela, la France s'appuie sur une société civile (GENCI) dont les associés sont l'État, le CNRS, le CEA, l'INRIA et les universités, et qui coordonne trois centres de calcul nationaux (CINES à Montpellier, IDRIS à Orsay et Très grand centre de calcul : TGCC à Bruyères-le-Châtel). Ceci permet à la communauté scientifique et aux industriels d'avoir un accès optimisé et efficace aux ressources en termes de calcul. En 2009, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a décidé d'engager une politique d'investissement visant à doter la France d'une machine « pétaflopique » (qui nous placera dans le Top 5 mondial) au travers de la participation de la France au projet européen PRACE. Dans ce contexte, l'engagement de l'État français va s'élever pour les cinq prochaines années à 100 MEUR en coûts complets. L'acquisition de cette machine place la France au sommet de la compétition mondiale ce qui aura un impact à la fois sur la communauté scientifique qui pourra aborder des questions scientifiques plus complexes et ambitieuses et sur la compétitivité des entreprises.
Auteur : M. Pierre Morel-A-L'Huissier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Recherche
Ministère interrogé : Enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : Enseignement supérieur et recherche
Dates :
Question publiée le 19 octobre 2010
Réponse publiée le 21 décembre 2010