Réponse publiée le 1er février 2011

Il a été porté à la connaissance de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche que des parents d'enfants autistes, espérant beaucoup du développement de cette méthode, souhaiteraient la création d'une licence professionnelle ABA (« applied behavior analysis » ou analyse appliquée du comportement). L'élaboration de l'offre de leurs formations, initiales et connues, relève de la compétence des établissements d'enseignement supérieur dans le cadre de l'autonomie qui leur est dévolue par la loi. Sur la proposition de ces établissements, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche procède à l'habilitation des diplômes nationaux correspondants. Les diplômes d'université (DU) demeurent de la compétence exclusive des établissements. La prise en charge de l'autisme fait l'objet de recherches dans les universités, en partenariat avec des structures hospitalières, des établissements médico-sociaux, des structures expérimentales encadrées par le ministère des solidarités et de la cohésion sociale. Un socle commun de connaissances et de pratiques a été élaboré et diffusé par la Haute Autorité de santé (HAS). Ces divers travaux sont de nature à encourager les universités à enrichir et à diversifier leur offre de formation. La méthode ABA pourra y trouver sa place, comme elle commence de le faire dans les formations existantes, à côté d'autres méthodes qui ont également enregistré des résultats encourageants. Une quinzaine d'universités proposent d'ores et déjà un diplôme d'université permettant de se former à la prise en charge de l'autisme et l'université Paris Descartes propose une licence professionnelle intitulée « Accompagnant de personnes avec autisme et troubles apparentés ».