Réponse publiée le 26 juillet 2011

La visite de M. Salam Fayyad les 3 et 4 février derniers est la première visite officielle en France d'un Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne. M. Fayyad a été reçu par le président de la République, par le Premier ministre ainsi que par le ministre d'État et ministre des affaires étrangères et européennes. M. Salam Fayyad a également eu des entretiens avec le Président du Sénat et le Président de l'Assemblée nationale. À travers cette visite, la France a souhaité manifester son plein soutien au travail remarquable effectué depuis bientôt quatre ans par M. Salam Fayyad pour mettre en place les institutions du futur État de Palestine et réaffirmer l'objectif de la création de cet État d'ici la fin de l'année 2011, conformément aux déclarations du Quartette. Cette visite a permis également d'annoncer deux événements qui sont la traduction de notre soutien renouvelé : l'organisation, pour la première fois, autour des deux Premiers ministres, d'un séminaire intergouvernemental bilatéral, et la tenue, en juin à Paris, de la deuxième conférence internationale des donateurs pour l'État de Palestine. Au cours de sa visite, M. Salam Fayyad a pu également rencontrer des entrepreneurs, à l'invitation du MEDEF, et visiter l'Institut du monde arabe. Il a donné deux conférences sur la construction de l'État de Palestine, à l'Académie diplomatique ainsi qu'à Sciences Po. La présence en France de Salam Fayyad a enfin coïncidé avec le dîner de travail consacré au suivi de la conférence internationale de Paris des donateurs pour l'État palestinien. À cette occasion, le ministre d'État a reçu Mme Catherine Ashton, Haute représentante pour les affaires étrangères et de sécurité de l'Union européenne, M. Jonas Gahr Stoere, ministre norvégien des affaires étrangères, et M. Gary Grappo, adjoint du représentant spécial du Quartette au Proche Orient. Ces dîners de travail se tiennent régulièrement pour assurer un suivi des engagements pris le 17 décembre 2007 à Paris, qui se sont concrétisés par le versement sur trois ans de l'intégralité des 7,7 Mds USD promis à la conférence. Ceci a permis à l'Autorité palestinienne de poursuivre les réformes qu'elle s'était engagée à mettre en oeuvre, notamment dans les domaines de la gouvernance, de la sécurité et de la transparence financière.