Réponse publiée le 10 décembre 2013

Le 10 avril dernier, le musée du Louvre est en effet resté fermé au public en raison de la cessation de travail des agents du musée, qui ont indiqué exercer leur droit de retrait du fait de la dégradation des conditions de travail induites par les agressions et les vols perpétrés par des pickpockets. Cette situation n'était malheureusement pas propre au musée du Louvre, mais concernait plus largement l'ensemble des lieux touristiques de la capitale où les voleurs trouvent à la fois une densité de visiteurs importante, facilitant leur larcins, et une population de touristes prometteuse en matière de butin. La direction du musée a immédiatement sollicité la mise en place de renforts de police et déployé de nouvelles mesures, notamment pour faciliter l'information et l'accueil des agents lors de dépôts de plainte. La ministre de la culture et de la communication a également échangé avec le ministre de l'intérieur sur le sujet, afin de permettre le déploiement rapide d'un dispositif de sécurité renforcé. Dès le lendemain, le musée ouvrait à nouveau ses portes et une vingtaine de policiers déployés aux abords et sous la pyramide du Louvre dissuadaient les pickpockets et permettaient de rasséréner visiteurs et agents de l'établissement. Inscrite dans la durée, l'action forte de la direction du musée, du ministère de la culture et de la communication et de la préfecture de police de Paris a permis de faire chuter de manière très significative - le nombre de plaintes a chuté de 75 % selon la préfecture de police - les vols, ainsi que la présence des pickpockets au sein du musée. Ce résultat a été obtenu grâce au maintien des renforts de police mais également grâce à la mise en place d'un système d'alerte à disposition des agents de l'établissement qui sont par ailleurs mieux formés pour faire face à ce genre de situation, le dispositif étant complété par l'amélioration du réseau de caméras et l'information des visiteurs.