Réponse publiée le 9 octobre 2012

La France est extrêmement attentive au sort des chrétiens d'Orient, auxquels nous unissent des liens historiques particuliers. Elle demeure, dans ce contexte, vigilante quant à la situation des chrétiens de Turquie et note avec satisfaction un certain nombre de mesures prises par le gouvernement turc, telles les restitutions de biens ecclésiastiques. Dans le cadre du processus de rapprochement et de négociation entre la Turquie et l'Union européenne, elle plaide avec ses partenaires européens pour qu'en Turquie tous les citoyens soient traités de la même manière et bénéficient des mêmes garanties. En ce qui concerne le séminaire de Halki, dont l'importance est cruciale pour le Patriarcat oecuménique de Constantinople, la France souhaite vivement que les autorités turques puissent autoriser sa réouverture, ce qui constituerait un geste de grande portée, y compris au plan international. La restitution au Patriarcat oecuménique, le 30 novembre 2010, de l'orphelinat de Büyükada, situé sur l'une des îles des Princes, constitue en ce sens une avancée que la France salue.