radio
Question de :
M. Philippe Folliot
Tarn (1re circonscription) - Union des démocrates et indépendants
M. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur les menaces qui pèsent aujourd'hui sur l'avenir des radios associatives en France. En effet, depuis les années 1980, l'État a instauré un fonds de soutien à l'expression radiophonique (FSER) bloqué à 29 millions d'euros, pour assurer l'existence des radios de type non commerciales. Dans le même temps, le nombre de radios éligibles à ce fonds ne cesserait de croître et par conséquent chaque radio verrait ses subventions diminuer. Selon certaines associations, il semblerait que le ministère du budget ait prévu un gel budgétaire des crédits du FSER à hauteur de 6 %. Or la radiodiffusion associative constituerait aujourd'hui le premier employeur de radio en France. Si cette disposition devait être appliquée, la situation deviendrait critique pour ce secteur, puisque le financement des emplois ne pourrait plus être assuré. Ainsi, il lui demande les intentions du Gouvernement pour garantir l'avenir de ces radios.
Réponse publiée le 18 février 2014
Le Fonds de soutien à l'expression radiophonique locale (FSER) est essentiel au dynamisme des radios associatives qui animent le débat citoyen et tissent le lien social sur l'ensemble des territoires. C'est pourquoi la réserve de précaution qui portait sur le budget 2013 a été intégralement levée à la fin de l'année. Quant au niveau du Fonds en 2014, il sera de 28,8 M€ - soit un recul de 0,7 % - ce qui témoigne, dans le contexte particulièrement tendu des finances publiques, d'une volonté du Gouvernement de ne pas dégrader ce soutien crucial aux radios associatives.
Auteur : M. Philippe Folliot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Audiovisuel et communication
Ministère interrogé : Culture et communication
Ministère répondant : Culture et communication
Dates :
Question publiée le 24 décembre 2013
Réponse publiée le 18 février 2014