Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Arnaud Viala

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Thibault Bazin

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Jacques Cattin

Jacques Cattin

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Claude Goasguen

Claude Goasguen

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Julien Dive

Julien Dive

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller

Virginie Duby-Muller

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras

Valérie Bazin-Malgras

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Alain Ramadier

Alain Ramadier

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière

Charles de la Verpillière

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart

Laurence Trastour-Isnart

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète

À l’alinéa 9, après le mot :

« compétent »,

insérer les mots :

« et après accord du juge judiciaire ».

Exposé sommaire

Les prérogatives que confère l'état d'urgence au ministre de l'Intérieur pour permettre de prendre des mesures restrictives des libertés doivent demeurer l’exception. Cet alinéa tel que rédigé intègre dans le droit commun des compétences attribuées au ministre de l'Intérieur relevant du pouvoir judiciaire. Cela porte une atteinte à la séparation des pouvoirs, l'un des principes fondateurs de l’état de droit et de la démocratie.

Cet amendement a pour but d'éviter la création d’un précédent permettant, à l'avenir, le transfert de prérogatives relevant du pouvoir judiciaire au ministre de l'Intérieur ou à d’autres ministres en fonction des circonstances. Cela risque d'induire une confusion entre les deux pouvoirs ce qui est toujours nuisible au bon exercice du droit.

L’état d'urgence est une situation d’exception, et ne doit pas devenir la règle. Les mesures restrictives de liberté et de surveillance relèvent du domaine judiciaire et ne sauraient être partagées dans le droit commun avec le pouvoir exécutif. La force de notre État réside aussi dans son droit, et il faut veiller à le protéger même en période trouble de lutte face au terrorisme. La protection de l'état de droit et des libertés ne doivent pas être remises en cause par les indispensables dispositifs de lutte contre le terrorisme.