Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 8, substituer aux mots :

« et en tenant compte des besoins et de la situation personnelle et familiale du demandeur »

les mots :

« sauf si le demandeur ou la demandeuse d’asile le refuse en faisant état de considérations en particulier relatives à sa vie personnelle et familiale, aux risques de reconstitution de sa cellule familiale, aux nécessités liées à son état de santé physique et psychique ainsi qu'à celui des membres de sa famille et de ses proches, à l’aide et au soutien pouvant lui être fourni par des tiers ».

Exposé sommaire

Par cet amendement de repli, nous proposons notamment d’interdire à l’administration de scinder les familles, d’éloigner les demandeurs et demandeuses d’asile du soutien de bénévoles ou d’associations qui leurs procurent une aide pour l’examen de leur demande d’asile, de ne pas menacer la santé et la vie de ces personnes en les éloignant des infrastructures leur procurant des soins et un suivi adapté.

Ces obligations fondamentales doivent être prises en compte, comme l’a par ailleurs rappelé le Conseil d’État dans le considérant 28 de son avis (http ://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/projets/pl0714-ace.pdf), à savoir en « tenant compte de la situation personnelle et familiale (…) ».

Elles nous paraissent en outre permettre le respect plein et entier de l’éventuel intérêt supérieur de l’enfant pouvant être affecté (article 3 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant de 1989).