Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 13 juillet 2018)
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le premier alinéa de l’article 1er de la Constitution est complété par une phrase ainsi rédigée : « Aucune norme juridique ne peut être moins protectrice que la législation sociale et environnementale de la République. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons de consacrer la primauté juridique des normes sociales et environnementales garantes du bien commun comme primant sur toute autre norme (notamment un traité international), sauf si celle-ci est plus protectrice.

La loi, c’est-à-dire l’expression de la volonté générale du peuple français, est trop souvent violée par la signature de traités internationaux sur lesquels ni le peuple, ni leurs représentants n’ont le pouvoir de contribuer. Or, les traités internationaux ayant un impact direct sur notre ordre juridique interne, et s’insérant, dans le cadre de la Constitution actuelle comme étant supérieurs normativement aux lois de la République. Nous souhaitons ainsi garantir qu’en matière environnementale et sociale, les normes insérées dans l’ordre interne par les traités ne puissent pas être moins protectrices que celles contenues dans la loi. Ceci signifie un aménagement de notre organisation juridique.

Nous avons tous en mémoire la ratification du CETA, traité non climato-compatible, pour lequel le peuple français n’a pas été consulté. Ainsi, afin que les règles légitimes l’emportent sur les règles illégitimes, nous proposons que toute norme internationale soit, sinon conforme, au moins davantage protectrices des droits des citoyens français dans les matières relatives à la législation sociale et environnementale de la République.