- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la liberté de choisir son avenir professionnel (n°904)., n° 1019-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 66 par la phrase suivante :
« L’accord préalable de l’employeur sur le contenu de la formation n’est toutefois pas requis lorsque la formation est financée au titre des droits inscrits sur le compte personnel de formation en application de l’article L. 6323-13, ou lorsqu’elle vise le socle de connaissances et de compétences professionnelles, ainsi que dans des cas prévus par accord de branche, d’entreprise ou de groupe. »
Cet amendement vise à réintroduire la possibilité de suivre les formations CLéA, les formations prévues par accord collectif ainsi que les formations mobilisant l’abondement de l’employeur prévu en cas d’absence de progression depuis 6 ans, sans l’accord de l’employeur même si elles sont suivies sur tout ou partie du temps de travail.
Il y a un paradoxe à vouloir faire du CPF un outil d’émancipation du salarié et à supprimer le caractère opposable du compte dans des circonstances pourtant légitimes.