- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la liberté de choisir son avenir professionnel (n°904)., n° 1019-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« XII. – Le présent article ne s’applique pas en Corse. »
La suppression de la régulation des CFA par les régions aura des conséquences néfastes en Corse, tout particulièrement.
La Corse dispose d’une économie faiblement industrialisée et peu diversifiée (tourisme et administration) ; ainsi, les branches professionnelles ne couvrent pas un spectre suffisamment large pour leur permettre une projection et une réflexion complètes.
Par ailleurs, la Collectivité de Corse travaille actuellement à associer étroitement le tissu entrepreneurial insulaire (majorité de TPE-PME) dans le cadre de l’élaboration d’une politique globale de formation et d’éducation que lui confère le statut de 2002.
C’est pourquoi, en Corse, plus qu’ailleurs, l’apprentissage doit pouvoir continuer à bénéficier d’une programmation politique et d’une vision sur le long terme.
A noter que le président du Conseil exécutif de Corse ainsi que la conseillère exécutive en charge de la formation professionnelle ont écrit à Madame la Ministre Muriel Pénicaud afin de lui exposer ces problématiques et d’engager un processus de dialogue sur le sujet de l’apprentissage en Corse. Cependant, aucune réponse n’a été donnée à leur requête.