Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À la première phrase de l’alinéa 29, substituer au taux :

« 2 % »

le taux :

« 5 % ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à s’assurer que les sanctions qui pourront être prises à l’encontre du futur acquéreur d’ADP soient suffisamment dissuasives. En effet, cet article 45 établit le plafond des pénalités encourues par l’acteur privé à 2 % de son chiffre d’affaires par manquement. En tout, les pénalités ne pourront dépasser 10 % du chiffre d’affaires. Mais cela nous semble insuffisant : nous proposons donc de faire passer à 5 % le plafond par manquement, afin de s’assurer que les sanctions soient suffisamment dissuasives, dès le premier manquement.

En effet, nous souhaitons qu’ADP reste public, car nous pensons que ce groupe satisfait une mission de service public non compatible avec les objectifs de rentabilité d’un acteur privé. Cependant, le Gouvernement prétend instaurer des gardes-fous, permettant d’imposer certaines règles au futur acquéreur. Nous souhaiterions donc a minima que les sanctions qui pourront être appliquées soient suffisamment dissuasives pour que l’acteur privé respecte ces quelques règles. Pour cela, il nous semble important d’augmenter les plafonds de ces sanctions.