- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2019, n° 1255
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer l’alinéa 3.
Le présent article entend opérer la "suppression de taxes à faible rendement". Dans la multitude de taxes ciblées par l'article, on retrouve la taxe sur les contrats d'échange sur défaut d'un État.
Derrière ce nom "barbare" se cache une taxe ciblant les Credit Default Swaps, les CDS, segment des produits dérivés qui a contribué à l'amplification de la crise des dettes souveraines des États de la zone euro en 2011. L'idée de cette taxe financière est simple et louable : limiter la spéculation sur les titres de dette d'Etat. Pourquoi son rendement est-il limité? Parce que son taux l'est (0,01%). De plus, cette taxe, à sa création, se voulait être dissuasive à l'égard de ces opérations de spéculation.
En conséquence, la suppression d'une telle taxe soulève donc bien des interrogations