Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 31 janvier 2019)
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Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Martial Saddier

Dans les six mois qui suivent la promulgation de la loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’ajout dans le décret n° 99‑823 du 17 septembre 1999 relatif à l’exercice des fonctions de remplacement dans les établissements d’enseignement du second degré d’un article prévoyant la possibilité de faire appel aux retraités de l’Éducation nationale de moins de cinq ans dans les cas de remplacement ainsi que les conséquences financières d’une telle disposition.

 

 

Exposé sommaire

Selon un rapport de la Cour des comptes en date du 8 mars 2017, tous les ans, un collégien ou lycéen perd vingt-neuf heures de cours en moyenne. Ce même rapport indique que dans le primaire, c’est deux jours et demi de classe par an qui ne sont pas assurés en raison de congés maladie, réunions ou formations. Si 97 % des absences de longue durée sont remplacées, ce n’est le cas que de 38 % de celles de moins de quinze jours.

Le 27 juillet 2017, l’État a été condamné à verser un euro pour chaque heure de cours non assurée, soit 96 euros, aux parents d’un collégien de Colombes.

Il est indispensable de pallier ce manque car les répercussions sont directes sur les élèves français, met en péril l’acquisition des connaissances et nous ne pouvons l’accepter. Afin de garantir un service public de l’éducation continu, il est proposé d’évaluer une solution qui permettrait de résoudre rapidement le problème de la discontinuité des enseignements due à l’absence des enseignants en faisant appel à ceux qui ont pris leur retraite dans les cinq années précédentes.