Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 13 mars 2019)
Photo de madame la députée Monique Limon
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de madame la députée Barbara Bessot Ballot
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove

Le code de la santé publique est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa de l’article L. 4362‑10, les mots : « , dans le cadre d’un renouvellement, » sont supprimés ;

2° L’article L. 4362‑11 est complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° Les modalités de mise en œuvre d’une solution sécurisée d’échanges d’informations entre le prescripteur et l’opticien-lunetier. »

Exposé sommaire

« Le remboursement intégral des lunettes, essentiel, ne sert à rien si l'on met 12 mois à avoir un rendez-vous avec un ophtalmologiste ». Par ces mots prononcés le 13 juin au Congrès de la Mutualité Française, le Président de la République a parfaitement résumé la nécessité de faciliter l’accès aux soins visuels.

Des premières mesures prises en 2007 et 2016 ont permis de désengorger les files d’attente dans les cabinets d’ophtalmologistes en permettant aux opticiens-lunetiers de modifier la correction visuelle d’un patient lorsque celui-ci renouvelle son ordonnance.

Tandis que cette pratique a été encouragée par la réforme du 100 % Santé (avec la création d’une prestation d’adaptation remboursée par la sécurité sociale), le présent amendement vise à permettre aux opticiens d’adapter la primo ordonnance après la réalisation d’un examen de vue. Actuellement, il lui faut inviter le patient à retourner voir son ophtalmologiste pour se faire délivrer une nouvelle ordonnance, en dépit de délais de rendez-vous parfois très importants.

Par ailleurs, afin de faciliter le suivi de ces modifications de correction, il est également proposé de renvoyer à un décret la mise en œuvre (par le Conseil National de l’Ordre des Médecins notamment) d’une solution d’échanges d’informations sécurisés entre les prescripteurs et opticiens.