- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Yaël Braun-Pivet, MM. Raphaël Gauvain, Gilles Le Gendre et Guillaume Vuilletet instaurant des mesures de sûreté à l'encontre des auteurs d'infractions terroristes à l'issue de leur peine (2754)., n° 3116-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rétablir l’alinéa 16 dans la rédaction suivante :
« 8° Après vérification de la faisabilité technique de la mesure, l’obligation prévue à l’article 131‑36‑12 du code pénal. »
À leur sortie de détention, certaines personnes détenues pour des faits de terrorisme peuvent présenter de sérieux risques de réitération ou de passage à l’acte. Elles sont suivies, certes, mais l’état de notre droit ne garantit pas qu’elles puissent l’être de manière adaptée à leur dangerosité potentielle.
Le texte de la proposition de loi soumis à la commission des lois prévoyait de retenir, parmi les contraintes indispensables à son objet, le placement sous surveillance électronique mobile.
Supprimé lors de son examen en commission, le présent amendement a pour finalité de le rétablir, car ce dispositif est d'autant plus utile que la surveillance humaine n'est pas infaillible.