Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

La section 3 du chapitre III du titre II du livre VII du code de la sécurité intérieure est complété par un article L. 723‑21‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 723‑21‑1. – L’engagement comme jeune sapeur-pompier et l’obtention du brevet national de jeune sapeur-pompier sont également reconnus, notamment sous forme de récompenses, de distinctions ou dans le cadre du parcours scolaire. »

Exposé sommaire

Alors qu'ils sont aujourd'hui plus de 29 000 jeunes se retrouvant chaque semaine dans une des 1 500 sections de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) encadrées par des sapeurs pompiers ou bénévoles formés, les jeunes sapeurs pompiers ne bénéficient pas d'une reconnaissance de leur engagement dans la loi. 

Les auteurs de cet amendement souhaitent donc valoriser aussi l'engagement de tous ces jeunes âgés de 11 à 18 ans, dont beaucoup seront demain des sapeurs pompiers volontaires ou professionnels, et qui acquièrent pendant au moins quatre années une formation pratique et théorique dont le référentiel de formation est calqué sur celui de l’équipier de sapeur-pompier volontaire.

L'obtention à l'issue de la formation et entre 16 et 18 ans du Brevet national de jeune sapeur-pompier (BNJSP), apporte certes une première reconnaissance de leur travail , mais il apparaît nécessaire de traduire dans le code de la sécurité intérieure cet engagement civil et citoyen des plus jeunes, y compris en prévoyant que cette reconnaissance puisse être valorisée dans le cadre de leur parcours et de leur orientation scolaire.