Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe

Rétablir ainsi le III de l’alinéa 2 :

« III. – Pendant l’état d’urgence sanitaire, un décret pris en application du I du présent article détermine les conditions dans lesquelles le représentant de l’État dans le département peut, à titre dérogatoire, en fonction du contexte sanitaire local, et lorsque la mise en œuvre des mesures de nature à prévenir les risques de propagation du virus est garantie, autoriser l’ouverture de commerces de vente au détail. »

Exposé sommaire

Le débat sur l’ouverture des commerces de centre-ville et des petits commerces fait rage depuis le reconfinement appliqué à partir du 30 octobre. La colère monte. La colère gronde.

 

Cet amendement, est proche de celui qui avait été adopté par le sénat lors de sa première lecture et supprimé par la majorité en commission des lois de l’Assemblée ce 2 novembre.

Les commerçants des centres-villes, de villages et de quartiers ont fait de gros efforts pour adapter leurs magasins aux consignes sanitaires.

Il faut donc permettre d’autoriser, par les préfets, la réouverture de commerces de vente au détail quand la mise en œuvre des mesures de nature à prévenir les risques de propagation du virus est garantie et que les circonstances locales sanitaires le permettent. 

Alors que les grandes enseignes sont aujourd’hui surchargées et qu’elles proposent souvent des produits ou services identiques, cela aurait l’avantage de fluidifier davantage les allées et venues des clients.

La solution retenue par le Gouvernement - fermer les rayons de produits non essentiels dans la grande distribution- est la plus mauvaise.  Non seulement elle oppose des catégories de commerces et de commerçants, mais surtout, elle n’apportera rien aux commerçants de centre-ville, car en réalité le risque est bien avéré que seul le commerce en ligne bénéficiera d’une telle mesure.

Le e- commerce, certes, participe désormais des économies en France et dans le monde, mais dans le contexte économique difficile que nous connaissons, la priorité ne peut être d’ouvrir des boulevards à des sociétés comme Amazon, ou toute autre société de même type.