- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Annie Vidal et plusieurs de ses collègues visant à sécuriser les droits à protection sociale des assistants maternels et des salariés des particuliers employeurs (3807)., n° 3977-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Au titre, substituer aux mots :
« assistants maternels »
les mots :
« assistantes maternelles ».
Ici, nous souhaitons modifier le titre, de sorte à mettre le Français en cohérence avec la réalité. Les assistantes maternelles, comme les autres métiers du lien, sont très majoritairement exercés par des femmes, à 98 %.
Et c’est pour cette raison, que ces métiers souffrent d’un statut précaire, de revenus parcellaires.
Le raisonnement inconscient dans la société semble : « Après tout, pendant des siècles, au foyer, elles se sont occupées gratuitement des bébés, des enfants, des malades, des personnes âgées. Aujourd’hui, on les paie un peu. Alors, de quoi elles vont se plaindre ? » Et l’éloge de la « vocation » sert alors à mieux masquer la pauvreté, la peine, l’invisibilité, de ces carrières.
Ainsi, commencer à reconnaitre leur métier, leur engagement, c’est arrêter de les invisibiliser par une utilisation la neutralité qui impose que le « masculin l’emporte sur le féminin ». Nommons les choses : ces sont des femmes précaires, sans doute précaires parce que ce sont des femmes.