- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)., n° 3995-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 3, après le mot :
« chauffages »
insérer les mots :
« ou de climatisation ».
La climatisation à l'extérieur est une hérésie. Elle constitue, comme les terrasses chauffées, une consommation d'énergie inappropriée et contraire à la sobriété.
Face au réchauffement climatique et aux canicules, la climatisation ne constitue pas une mesure d'adaptation car elle conduit à un cercle vicieux qui aggrave le problème : en ville, la climatisation entraîne en moyenne une hausse de la température entre 1 et 1,5 degré selon une étude scientifique.
Sans attendre les mesures à prendre pour limiter l'usage de la climatisation à l'intérieur aux circonstances où elle est indispensable (hôpitaux et ehpad par exemple) et le déploiement d'autres solutions de rafraîchissement fondées sur la nature (végétalisation), il convient à tout le moins de mettre fin à l'utilisation de climatiseurs à l'extérieur dans les occupations du domaine public, de façon comparable à l'interdiction des chauffages extérieurs.