Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Sylvain Templier
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Jacques Maire
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Photo de madame la députée Marie Silin
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Pascale Boyer
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Photo de madame la députée Nicole Le Peih
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Photo de madame la députée Françoise Ballet-Blu
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de madame la députée Véronique Riotton

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« II bis . – À compter du 1er janvier 2022, sous réserve de respecter les conditions fixées par voie réglementaire garantissant l’équilibre nutritionnel des repas servis et le respect d’exigences adaptées aux besoins des usagers, les restaurants collectifs dont les personnes morales de droit public ont la charge sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu sans viande ni poisson composé de protéines animales ou végétales. »

Exposé sommaire

L’expérimentation du repas végétarien hebdomadaire prévue par Egalim touchera à sa fin à l’automne prochain. Le rapport d’évaluation sera disponible prochainement. Mais d’ores et déjà, plusieurs données démontrent l’impact positif de cette mesure. Une étude de l’Observatoire National de la Restauration Collective Bio et Durable, publiée en 2020, montre que plus les cantines proposent une offre de repas végétarien, plus le coût matière première diminue (de l’ordre de 0,20€ par rapport à un repas non végétarien). Ces économies permettent non seulement d’acheter des produits, légumes, fruits ou viandes, de meilleure qualité. Plus les cantines diversifient les protéines, plus la viande qu’elles peuvent acheter est de qualité. Il est donc totalement faux de croire que l’introduction de repas végétarien nuirait à nos filières d’élevages en France, bien au contraire.

 

L’étude de Greenpeace démontre qu’il n’y a pas de surcoût, et moins de gaspillage. Cette étude porte sur des villes de tous bords politiques : gauche, droite, centre… Par ailleurs, les bénéfices d’une diversification des protéines sur la santé et l’environnement ont été maintes fois démontrées. L’étude d’impact nous précise ainsi qu’un repas végétarien c’est 30% d’émissions de GES de moins qu’un repas non végétarien.

 

Bien sûr il existe encore des freins, mais ils peuvent être levés et ne sont pas insurmontables. Ils concernent notamment la formation des cuisiniers ou les équipements des cantines. C’est précisément ce à quoi répond le volet « Transition Agricole » du plan de relance.

 

Cet amendement, couplée à l’expérimentation du repas végétarien alternatif quotidien, vise donc à pérenniser le repas végétarien hebdomadaire.