- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)., n° 3995-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 2, après le mot :
« composent »,
insérer les mots :
« de cultures cellulaires végétales ou ».
L'article 59 bis créé par l'adoption de l'amendement du député Julien Aubert cible parfaitement le problème que posera le développement de l'agriculture cellulaire pour notre modèle agricole, et plus largement pour la qualité sanitaire des aliments qui se retrouveront dans nos assiettes avec une standardisation et une aseptisation de nos aliments.
L'agriculture cellulaire ne concerne pas que les cultures cellulaires ou tissulaires dérivées d'animaux, mais aussi les fruits et les légumes. Il y a déjà des chercheurs en Finlande qui ont réussi à mettre au point ces légumes à l'aide d'un incubateur qui permet de cultiver des salades, des framboises ou des courgettes sans graines et sans terre.
L'agriculture cellulaire semble être pour certains la solution aux enjeux de demain, et pourtant cela signifie que l'on fera pousser n'importe quel légume à n’importe quelle saison. Enfin, cela marque aussi la fin d'une profession, puisque cette agriculture remplacera petit à petit notre modèle actuel et risque de créer une nouvelle fracture sociale.
Cet amendement du Groupe Les Républicains vise à exclure le recours aux légumes issus de l'agriculture cellulaire pour les gestionnaires, publics et privés, des services de restauration scolaire et universitaire ainsi que des services de restauration des établissements d'accueil des enfants de moins de six ans, des établissements de santé, des établissements sociaux et médico-sociaux et des établissements pénitentiaires