- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (n°3875 rectifié)., n° 3995-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par :
Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :
« Les restaurants collectifs dont les personnes morales de droit public et privé chargées de missions de service public ont la charge, qui proposent, chaque jour ou plus occasionnellement, plusieurs menus sont tenus de proposer un menu sans viande ni poisson, composé de protéines animales ou végétales ».
Lorsque les restaurants collectifs proposent plusieurs menus, la possibilité de laisser le choix aux consommateurs est un principe qui répond à des attentes et à des évolutions sociétales. Dès lors que plusieurs menus sont proposés, le fait que l’un d’entre eux soit végétarien permet au consommateur de faire un choix avec des options nutritives égales. Tout en garantissant la liberté de choisir, cette option permet d’éviter le gaspillage involontaire du consommateur susceptible de mettre de côté ce qui ne lui convient pas et qu’il aura pris par défaut.
L’enjeu est donc de répondre à une demande sociale mais aussi à un objectif de santé publique en proposant au consommateur une diversification des sources de protéines qu’il consomme. L’option du menu végétarien est donc la solution adaptée afin de garantir une alimentation équilibrée au consommateur.
Enfin, le coût d’un repas végétarien est inférieur au coût d’un repas standard. L’économie réalisée permettrait l’achat de viandes et de poisson de meilleure qualité et produits localement. Une telle orientation est souhaitable pour la production et le commerce des éleveurs qui bénéficieraient des retombées de cette option végétarienne.