- Texte visé : Texte n°4196, adopté par la commission, sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France (n°3730)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur l’impact environnemental de la pratique du jeu à la demande. Le rapport s’attachera à faire un bilan coût-avantage de la pratique afin d’en mesurer au moins les effets nuisibles et bénéfiques.
L’amendement souhaite alerter le Gouvernement sur un sujet d’avenir concernant l’empreinte environnementale du numérique.
Le cloud gaming est l’équivalent des plateformes VOD mais pour les jeux vidéos. Il permet de jouer à des jeux vidéo sans support physique, sans console ou ordinateur, uniquement par l’utilisation du réseau internet. Le jeu à la demande est désormais accessible à tous les consommateurs (ex : Google Stadia, Nvidia Geforce Now…). S’il peine encore à se développer, il semble opportun de connaitre, dès à présent, l’impact que celui-ci va avoir sur la facture écologique du numérique.
La consommation de données de ce nouvel outil de divertissement est sans équivalent avec les outils classiques que nous connaissons déjà. Pour preuve, le cloud gaming nécessite, pour obtenir une expérience décente, une connexion à la fibre optique d’excellente qualité. Il faut alors rendre compte de son impact dès aujourd’hui pour pouvoir, au moment de son développement, prendre les mesures nécessaires pour limiter ses potentiels effets néfastes sur l’environnement.
Au même titre que les cryptomonnaies, le cloud gaming est un des enjeux présent et futur du numérique. Il est donc utile de connaitre son bilan.