Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de monsieur le député Ian Boucard

Après le mot :

« psychoactives »,

supprimer la fin de l’alinéa 2.

Exposé sommaire

Cet article est censé apporter une réponse concrète et effective à l’émoi suscité par l’irresponsabilité pénale dont bénéficient les personnes qui, du fait de la consommation de certaines substances, ont perdu leur discernement ou le contrôle de leurs actes avant la commission d’un crime ou d'un délit.

Dans sa rédaction actuelle il ne permet pas d’atteindre cet objectif notamment parce qu’il est demandé que la personne ait consommé des substances psychoactives dans le dessein de commettre une infraction.

De telles conditions sont bien trop restrictives et condamnent par avance la possibilité de mettre en œuvre effectivement cette exception à l’irresponsabilité. La consommation volontaire dans le but de commettre un crime ou un délit semble en effet bien trop difficile à prouver.

Cet amendement vise donc à supprimer cette exigence de «préméditation» qui imposerait de prouver que la consommation avait pour dessein de permettre le passage à l’acte.