- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique (n°4240)., n° 4484-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 2, substituer au mot :
« favoriser »
les mots :
« participer à la réduction de l’illettrisme en favorisant »
Des efforts conséquents ont été engagés depuis plusieurs années, par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, pour garantir l’acquisition des savoirs fondamentaux à l’école, à même de réduire les situations d’illettrisme dans nos territoires.
En complément de l’apprentissage scolaire, de nombreuses actions sont menées à l’échelle territoriale, comme l’organisation d’ateliers de lecture dans les bibliothèques, à destination des plus petits. Pourtant, la notion d’équité, quel que soit le territoire où l’on nait, l’accès aux produits culturels, et à l’émancipation que permet l’apprentissage de la lecture et l’écriture, reste un enjeu majeur de cohésion sociale.
Force est de constater que les inégalités territoriales, notamment dans les outre-mer, restent prégnantes : niveau d’illettrisme supérieur à celui de l’hexagone ; nombre de bibliothèques départementales et de bibliothèques des collectivités territoriales ou de leurs groupements inferieur à l’hexagone en regard du nombre d’habitant par département.
Si la couverture territoriale et la mise en réseau des bibliothèques des collectivités territoriales ou de leurs groupements sont essentielles, ces actions doivent être suivies d’actions spécifiques, ciblées, afin d’accompagner au plus près les publics les plus éloignés de la maitrise de la langue française.
La précision des missions des bibliothèques des collectivités territoriales ou de leurs groupements est de nature à renforcer le lien entre ces établissements et la population, en créant un lien de confiance entre les acteurs.
Pour autant, il ne s’agit pas pour les bibliothèques de se substituer à l’école de la République, mais bien d’apporter une certaine complémentarité afin de contribuer à la progression de l’ensemble des publics en demande.