- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant reconnaissance de la Nation et réparation des préjudices subis par les harkis, par les autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local et par leurs familles du fait des conditions de leur accueil sur le territoire français (n°4631)., n° 4662-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Au titre, après le mot :
« accueil »,
insérer le mot
« indignes ».
L'accueil des harkis était un devoir pour la France, un devoir pour marquer notre reconnaissance et notre respect pour le sacrifice qu'ils avaient concédé pour notre pays. Au lieu de les recevoir avec dignité, c'est tout l'inverse qui s'est passé.
« 21 000 harkis et leur famille sont accueillis dans les camps en 1962, 15 000 en 1963, 5 000 en 1964 et 1965, soit 41 000 au total ». Mis au ban de notre société, parqués selon leur « utilité», leur sexe, leur condition, délaissés, ils furent laissés-pour-compte alors même qu'ils étaient sur notre sol parce qu'ils avaient choisi la France plutôt que leur pays naissant.
Inscrire dès le titre que les conditions d'accueil sur le territoire ont été « indignes » n'est en rien superfétatoire.