- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale (n°4406)., n° 4721-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Cet amendement vise à supprimer cet article, qui simplifie le régime d’abattage des arbres au bord des voies.
Nous nous étonnons également de la modification de cet article qui est issu de la Loi Biodiversité de 2016, portée par B. Pompili sous le quinquennat de F. Hollande. Après les néonicotinoïdes, B. Pompili recule une nouvelle fois !
Seule une déclaration est nécessaire pour abattre des arbres. En effet, « le fait d’abattre, de porter atteinte à un arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres » est uniquement soumis au dépôt d’une déclaration préalable auprès du représentant de l’Etat dans le département.
De plus, cette nouvelle rédaction laisse la possibilité au représentant de l’Etat dans le département de décider d’opérations d’abattage d’arbres “lorsque cela est nécessaire pour les besoins de projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements”. Cela risque d’accroître l’artificialisation des sols, détruire la biodiversité et donc aller à l’encontre d’une politique de bifurcation écologique !