Fabrication de la liasse

Amendement n°AS80

Déposé le jeudi 22 septembre 2022
Discuté
Rejeté
(mercredi 28 septembre 2022)
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À la fin de l’intitulé du projet de loi, substituer aux mots :

« du plein emploi »

les mots :

« de précariser les personnes sans-emploi ».

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à expliciter l’objectif poursuivi par le Gouvernement avec ce projet de loi : réduire les allocations chômage pour inciter les personnes sans-emploi à en accepter un par nécessité, quelques soient les conditions. Si le Gouvernement souhaitait atteindre le plein emploi, il s’attaquerait en priorité aux raisons structurelles du chômage à savoir le déficit de formation et les mauvaises conditions de travail et de rémunération dans certains secteurs.


Pour mémoire, seuls 38 % des demandeurs d’emploi sont indemnisé.es et parmi ces 38 % un grand nombre travaillent. Les dernières enquêtes montrent que sur 100 chômeurs, 86 % sont en recherche active d’emploi (pôle emploi, formations etc.) ; et parmi les chômeurs indemnisés, 94 % le sont. Quant à la moitié des chômeurs qui n’est pas indemnisée, certains sont sortis du système et cumulent d’autres problèmes, par exemple le logement. Ceux-là sont aux minima sociaux donc hors du système assurantiel.