Fabrication de la liasse

Amendement n°I-1973

Déposé le jeudi 6 octobre 2022
En traitement
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

I. – L’article L. 421‑30 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Le 4° ne s’applique pas aux véhicules immatriculés en Guyane. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Exposé sommaire

La Guyane est un territoire de près de 84 000 km2, qui n’est desservi que par deux routes nationales qui longent le littoral.  D’autres routes, départementales et communales existent mais sont souvent en très mauvais état et ne permettent pas un maillage complet du territoire. Dans ces conditions, se sont souvent les pistes forestières qu’il faut pratiquer pour se déplacer.
 
Dans des conditions telles, l’usage de 4x4 ou de pick-up n’est pas un luxe mais bien une necessité.
 
Dans ces conditions, nous pensons que ce n’est pas aux citoyens de payer à la place de l’État le défaut d’infrastructure de transport. Il est donc proposé, en conséquence, de ne pas appliquer les malus sur les véhicules immatriculés en Guyane.