Fabrication de la liasse

Amendement n°I-2552

Déposé le vendredi 7 octobre 2022
En traitement
Photo de madame la députée Marie Pochon
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Photo de monsieur le député Julien Bayou
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Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
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Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

L’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié :

I. – Après le IV, il est inséré un IV bis ainsi rédigé :

« IV bis. – Par dérogation au IV, le taux est égal au taux résultant de l’application au logement vacant des articles 1407 et 1407 ter lorsque ce taux est supérieur aux taux mentionnés au IV. »

II. – Est ajouté un IX ainsi rédigé :

« IX. – Le produit résultant, le cas échéant, de la différence entre les taux mentionnés aux IV et IV bis est versé à la commune. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à ce que les logements vacants soient imposés au même niveau que les résidences secondaires.
En effet, dans les grandes villes et dans les zones parfois rurales dans lesquelles la pression immobilière peut être forte et plus généralement dans l’ensemble des zones qui subissent une pénurie de logements, il est devenu plus rentable d’être imposé à la taxe sur les logements vacants. Le taux de la taxe sur les logements vacants n’est que de 12,5% la première année de vacance et de 25% à compter de la deuxième année. 
Aussi,  on assiste à une perte de recettes importantes pour les collectivités concernées qui voient le nombre de déclaration de logements vacants en constante augmentation, il s’agit d’un effet d’aubaine. Dans l’une d’elle, d’après les données d’occupation prévisionnelles 2018 et 2019 transmises par la DGFIP (fichiers 1767 bis et fichier 1767 RESSEC relatifs respectivement à la vacance prévisionnelle et aux données prévisionnelles sur les résidences secondaires), on observe un mouvement de diminution des résidences secondaires quasiment équivalent au mouvement d’augmentation des logements vacants.