Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 13 octobre 2022)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Alexandre Vincendet
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de madame la députée Alexandra Martin (Alpes-Maritimes)
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Meyer Habib

I. – Le II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3 de l’article 199 sexdecies est abrogé.

2° À la deuxième phrase du premier alinéa de l’article 200 quater B, les mots : « à 2300 € par enfant à charge » sont remplacés par les mots : « au 1 de l’article 200‑0 A ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

Exposé sommaire

Le crédit d’impôt lié à l’emploi à domicile est limité à 6 000 € pour les dépenses listées à l’article L. 7231-1 du code du travail et à 1 150 € par enfant à charge pour l’accueil du jeune enfant de l’article 200 quater B du code général des impôts.

Ces besoins de vie sont au cœur du défi démographique auquel notre société doit faire face.

A l’aube de la vie d’une part, l’accueil du jeune enfant est un enjeu majeur de notre société lorsque le premier mode d’accueil reste la solidarité familiale, au crépuscule de la vie enfin, alors que le nombre de Français de 60 ans et plus augmentera de 3 millions d’ici 2030.

Ce dispositif fiscal solvabilise le particulier employeur et contribue à transformer le pouvoir d’achat en pouvoir d’emploi. En outre, ce dispositif fiscal a fait ses preuves en matière de lutte contre le travail dissimulé en rendant économiquement plus avantageux de déclarer son salarié et de bénéficier du crédit d’impôt que l’inverse.

L’avance immédiate sur crédit d’impôt (AICI), permettant d’« instantanéiser » le bénéfice du crédit d’impôt, déployé depuis le début de l’année 2022, est un véritable succès. En effet, pas moins de 150 000 particuliers employeurs bénéficiaient du dispositif CESU+ au 1er semestre 2022.

Il est sans doute utile de rappeler que le crédit d’impôt, à l’inverse de la réduction d’impôt, bénéficie à tout citoyen Français, y compris non-imposable.

Dans l’optique de limiter le reste à charge des parents dans l’accueil de leur jeune enfant et des personnes vulnérables dans leur accompagnement du quotidien, cet amendement plafonne le crédit d’impôt à 20 000€ contre 12 000€ actuellement.