Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF648

Déposé le vendredi 30 septembre 2022
Discuté
Rejeté
(mercredi 5 octobre 2022)
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier

L’article 244 quater B du code général des impôts est complété par un nouvel alinéa ainsi rédigé : « VII. – Toute entreprise ayant procédé, de sa propre initiative, à la rupture du contrat de travail d’un chercheur ou d’un technicien de recherche directement affectés aux opérations de recherche et développement durant les douze mois précédant la date de déclaration du crédit d’impôt recherche ne peut en bénéficier. »

 

Exposé sommaire

 Cet amendement conditionne le crédit impôt recherche au maintien des emplois de chercheurs et de techniciens de recherche dans l’entreprise.

Plusieurs rapports, dont l’un d’entre eux commis par la Cour des comptes, ont pointé du doigt les logiques d’optimisation conduites par des grands groupes en vue de maximiser l’avantage fiscal au titre du crédit d’impôt recherche. Des entreprises comme Sanofi ont touchés des dizaines de millions d’euros de CIR tout en diminuant ses effectifs de recherche. Au regard du coût du dispositif, plus de 6,8 milliards d’euros par an, il y a lieu d’opérer d’importants ajustements pour réduire la dépense fiscale et mettre fin à l’automaticité du CIR attribué sans conditions.